mercredi 10 août 2016

Medevac Saison 2 - Episode 4


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Cette histoire est une fiction. 

Les noms des personnages et les faits sont fictifs.
Toute ressemblance avec des personnes ou des situations réelles ou ayant existées ne serait que pure coïncidence.


Cette histoire est une fiction. 

Les noms des personnages et les faits sont fictifs.
Toute ressemblance avec des personnes ou des situations réelles ou ayant existées ne serait que pure coïncidence.



Partie 4: Méthodes de combat au Sahel





Résumé de la partie précédente : Arnold KRUPP vient de découvrir la base militaire où les forces allemandes vont travailler et pouvoir se projeter pour assurer la lutte contre les groupes terroristes qui sévissent dans la région nord du Mali…


Base « Türen der Wüste » (Portes du désert), mercredi, 07h48



Alix TENROC : « Venez que je vous présente cet endroit ! »



Alix TENROC : « Voici le centre de commandement des opérations… »



Alix TENROC : « C’est ici que sont concentrées, analysées et traitées les informations du terrain et où les prises de décision et de coordination sont menées »



Alix TENROC : « Nous voici ici dans la salle de briefing qui fait office aussi de salle de cinéma et de salle télé où l’on va vous présenter nos méthodes de combat... »




Alix TENROC : « Voici l’officier français qui va vous les présenter… »




Colonel Paul GRATON : « Mesdames, Messieurs, Bonjour. Je suis le colonel Paul GRATON et je suis le responsable de la coordination interarmées sur les opérations du Nord Mali. »



Ce qui suit sont des faits qui se sont passés depuis l’intervention des français 
au Mali depuis le début 2013.

Colonel Paul GRATON : « Vous êtes ici pour épauler l’armée malienne ainsi que l’Armée française dans la lutte contre le terrorisme sahélien. Grâce à l’opération G5 Sahel qui regroupe 5 pays qui sont la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad, nous pouvons  poursuivre les terroristes et intervenir sur l ‘ensemble de ce vaste territoire grand comme neuf fois la France.»



Colonel Paul GRATON : « La France épaule les 5 armées de ces pays dans l’opération « Barkhane » qui signifie « vague de sable dans le désert ».



Colonel Paul GRATON : « Nous avons plus de 3500 hommes et une grande logistique répartis sur différentes bases pour pouvoir intervenir rapidement… »



Colonel Paul GRATON : « Nous faisons face actuellement à une guerre irrégulière au Mali: Lors de l’intervention française avec l’opération SERVAL qui a débuté le 11 janvier 2013 jusqu’au 1er aout 2014, nous avons combattu des hommes et des forces qui étaient clairement définis et avons pu libérer le Mali d’un risque de déstabilisation et qui aurait pu créer un trou noir attirant toutes sortes de trafics… »



Colonel Paul GRATON : « Depuis, la menace terroriste islamiste sur ce territoire est devenue mobile, sous plusieurs formes et transnationales… Affaiblie depuis 2013, elle s’est rendue discrète mais toujours présente et a multiplié les attaques face aux forces de la MINUSMA (Missions Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali) et des FAMA (Forces Armées Maliennes) courant 2014. Sur cette photo, vous voyez les victimes militaires guinéens, qui étaient sous mandat de l’ONU, suite à une attaque sur Gao le 12 février 2016… »



Colonel Paul GRATON : « De plus, elle a montré par son attaque du Radisson Blu à Bamako le 22 octobre 2015 son pouvoir de nuisance et d’attaque en profondeur au Mali. »



Colonel Paul GRATON : « Nous sommes face à des combattants qui basculent du terrorisme à la guérilla pour conserver une zone et qui se jouent des frontières des pays. Nous avons dû pour cela et face à l’étendue des zones à couvrir, soit 5 pays et le peu d’hommes et de moyens à disposition pour intervenir, de développer des opérations spécifiques pour ce théâtre d’opérations militaires… »



Colonel Paul GRATON : « Nous avons organisé un maillage supranational de bases implantées dans des zones transfrontalières de premières importances et mis au point une méthode d’intervention irrégulière face à des combattants qui nous mènent des opérations irrégulières : Le Swarming !!! »



Colonel Paul GRATON : « Le Swarming consiste à intervenir rapidement, par surprise et en coordonnant nos forces pour opérer sur un point précis. Le Swarming que l’on pourrait traduire par  "Essaimage" ou "déplacement en essaim" est une action ou une attaque en formations d’essaims, où les forces éparpillées dans la zone à couvrir se regroupent soudainement puis se dispersent à nouveau sur la zone à contrôler !!! »



Colonel Paul GRATON : « Ces techniques sont utilisées par les talibans en Afghanistan, comme ici en avril 2016 à Kaboul lors d’un attentat suivi d’une fusillade, ainsi que par le groupuscule Daesh en Irak et en Syrie. Cette technique d’attaques peut aussi s’appliquer aux forces amies qui les combattent !!! »



Colonel Paul GRATON : « Ils existent différentes méthodes du Swarming : Le Cloud Swarms (Essaims en nuages) où les unités entrent sur le champs de bataille en une seule masse, puis se dispersent avant de mener une attaque convergente sur l’ennemi depuis plusieurs directions, le Vapor Swarms (Essaim vaporeux) où les unités arrivent dispersées et convergent sur le champs de bataille et attaquant sans jamais se regrouper en une seule masse. Nous vous donnerons un guide plus complet pour d'autres types de swarming que nous utilisons ici au Sahel !!! »



Colonel Paul GRATON : « N’oublions pas que nous sommes en zone de guerre et que même lors d’entrainements, les accidents mortels sont possibles. En effet, le 17 mars 2015, les forces néerlandaises qui font partie de la MINUSMA comme vous, et qui ont déployé un contingent de 450 personnes ici au Mali, ont perdu 2 membres d’équipages d’un hélicoptère APACHE qui s’est écrasé lors d’un exercice à quelques kilomètres de GAO. »



Retour à la fiction

Colonel Paul GRATON : « Votre base fait partie de ce maillage qui nous permet d’intervenir rapidement et de secourir aussi des unités qui seraient en difficulté… En effet, nous n’avons pas basculé dans la folie de contrôler des zones éloignées comme les forts perdus en plein désert, méthodes pratiquées à la fin du 19ème siècle et qui étaient gardés par des légionnaires au milieu de nulle part ...»



Colonel Paul GRATON : «Nous avons préféré créer, chez l’adversaire pour lui faire peur et la population pour la rassurer, le sentiment que de l’autre côté de la frontière, ce n’est plus un refuge et qu’ils peuvent se faire attaquer à tout moment, ainsi que même absente, les forces armées de la MINUSMA et des FAMA (Forces Maliennes) peuvent se concentrer rapidement et frapper aussitôt !!! »



Colonel Paul GRATON : « Durant les premières semaines, vous serez encadrés par du personnel militaire français et malien et par la suite vous deviendrez autonomes avec vos traducteurs maliens et coordinateurs militaires. Je vous souhaite une bonne installation, et à très vite sur le terrain des opérations maliennes !!! »



Arnold KRUPP : « Et bien je vois que nous allons avoir fort à faire ici !!! »

Alix TENROC : « Oui. Nous allons préparer notre première sortie demain avec vos soldats… »








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