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Cette histoire est une fiction.
Les noms des personnages et les faits sont fictifs.
Toute ressemblance avec des personnes ou des situations réelles ou ayant existées ne serait que pure coïncidence.
Cette histoire est une fiction.
Les noms des personnages et les faits sont fictifs.
Toute ressemblance avec des personnes ou des situations réelles ou ayant existées ne serait que pure coïncidence.
Partie 4: Méthodes de combat au Sahel
Résumé de la partie
précédente : Arnold KRUPP vient de découvrir la base militaire où les
forces allemandes vont travailler et pouvoir se projeter pour assurer la lutte
contre les groupes terroristes qui sévissent dans la région nord du Mali…
Base « Türen der
Wüste » (Portes du désert), mercredi, 07h48
Alix TENROC : « Venez que je vous
présente cet endroit ! »
Alix TENROC : « Voici le centre de
commandement des opérations… »
Alix TENROC : « C’est ici que sont
concentrées, analysées et traitées les informations du terrain et où les prises
de décision et de coordination sont menées »
Alix TENROC : « Nous voici ici dans la
salle de briefing qui fait office aussi de salle de cinéma et de salle télé où l’on va
vous présenter nos méthodes de combat... »
Alix TENROC : « Voici l’officier
français qui va vous les présenter… »
Colonel Paul GRATON : « Mesdames,
Messieurs, Bonjour. Je suis le colonel Paul GRATON et je suis le responsable de
la coordination interarmées sur les opérations du Nord Mali. »
Ce qui suit sont des faits qui se sont passés depuis
l’intervention des français
au Mali depuis le début 2013.
au Mali depuis le début 2013.
Colonel Paul GRATON : « Vous êtes
ici pour épauler l’armée malienne ainsi que l’Armée française dans la lutte
contre le terrorisme sahélien. Grâce à l’opération G5 Sahel qui regroupe 5 pays
qui sont la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad, nous
pouvons poursuivre les terroristes
et intervenir sur l ‘ensemble de ce vaste territoire grand comme neuf fois
la France.»
Colonel Paul GRATON : « La France
épaule les 5 armées de ces pays dans l’opération « Barkhane » qui
signifie « vague de sable dans le désert ».
Colonel Paul GRATON : « Nous avons
plus de 3500 hommes et une grande logistique répartis sur différentes bases
pour pouvoir intervenir rapidement… »
Colonel Paul GRATON : « Nous faisons
face actuellement à une guerre irrégulière au Mali: Lors de l’intervention française avec
l’opération SERVAL qui a débuté le 11 janvier 2013 jusqu’au 1er aout
2014, nous avons combattu des hommes et des forces qui étaient clairement
définis et avons pu libérer le Mali d’un risque de déstabilisation et qui
aurait pu créer un trou noir attirant toutes sortes de trafics… »
Colonel Paul GRATON : « Depuis, la
menace terroriste islamiste sur ce territoire est devenue mobile, sous plusieurs
formes et transnationales… Affaiblie depuis 2013, elle s’est rendue discrète
mais toujours présente et a multiplié les attaques face aux forces de la
MINUSMA (Missions Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la
Stabilisation au Mali) et des FAMA (Forces Armées Maliennes) courant 2014. Sur
cette photo, vous voyez les victimes militaires guinéens, qui étaient sous mandat de l’ONU, suite à une attaque sur Gao le 12 février 2016… »
Colonel Paul GRATON : « De plus,
elle a montré par son attaque du Radisson Blu à Bamako le 22 octobre 2015 son
pouvoir de nuisance et d’attaque en profondeur au Mali. »
Colonel Paul GRATON : « Nous sommes
face à des combattants qui basculent du terrorisme à la guérilla pour conserver
une zone et qui se jouent des frontières des pays. Nous avons dû pour cela et face à l’étendue des zones à couvrir, soit 5 pays et le peu d’hommes et de moyens
à disposition pour intervenir, de développer des opérations spécifiques pour ce
théâtre d’opérations militaires… »
Colonel Paul GRATON : « Nous avons
organisé un maillage supranational de bases implantées dans des zones
transfrontalières de premières importances et mis au point une méthode
d’intervention irrégulière face à des combattants qui nous mènent des
opérations irrégulières : Le Swarming !!! »
Colonel Paul GRATON : « Le Swarming
consiste à intervenir rapidement, par surprise et en coordonnant nos forces
pour opérer sur un point précis. Le Swarming que l’on pourrait traduire par "Essaimage" ou "déplacement en essaim" est une action ou une attaque en formations d’essaims, où les forces éparpillées dans la zone à couvrir se regroupent soudainement
puis se dispersent à nouveau sur la zone à contrôler !!! »
Colonel Paul GRATON : « Ces
techniques sont utilisées par les talibans en Afghanistan, comme ici en avril
2016 à Kaboul lors d’un attentat suivi d’une fusillade, ainsi que par le groupuscule Daesh en
Irak et en Syrie. Cette technique d’attaques peut aussi s’appliquer aux forces
amies qui les combattent !!! »
Colonel Paul GRATON : « Ils existent
différentes méthodes du Swarming : Le Cloud Swarms (Essaims en nuages) où
les unités entrent sur le champs de bataille en une seule masse, puis se
dispersent avant de mener une attaque convergente sur l’ennemi depuis plusieurs
directions, le Vapor Swarms (Essaim vaporeux) où les unités arrivent dispersées
et convergent sur le champs de bataille et attaquant sans jamais se regrouper
en une seule masse. Nous vous donnerons un guide plus complet pour d'autres types de swarming que nous utilisons ici au Sahel !!! »
Colonel Paul GRATON : « N’oublions
pas que nous sommes en zone de guerre et que même lors d’entrainements, les
accidents mortels sont possibles. En effet, le 17 mars 2015, les forces
néerlandaises qui font partie de la MINUSMA comme vous, et qui ont déployé un
contingent de 450 personnes ici au Mali, ont perdu 2 membres d’équipages d’un
hélicoptère APACHE qui s’est écrasé lors d’un exercice à quelques kilomètres de
GAO. »
Retour à la fiction
Colonel Paul GRATON : « Votre base
fait partie de ce maillage qui nous permet d’intervenir rapidement et de
secourir aussi des unités qui seraient en difficulté… En effet, nous
n’avons pas basculé dans la folie de contrôler des zones éloignées comme les
forts perdus en plein désert, méthodes pratiquées à la fin du 19ème siècle et qui étaient gardés par des légionnaires au milieu de nulle part ...»
Colonel Paul GRATON : «Nous avons préféré créer, chez l’adversaire pour lui faire peur et la population pour la rassurer, le sentiment que de
l’autre côté de la frontière, ce n’est plus un refuge et qu’ils peuvent se faire
attaquer à tout moment, ainsi que même absente, les forces armées de la MINUSMA et des FAMA
(Forces Maliennes) peuvent se concentrer rapidement et frapper
aussitôt !!! »
Colonel Paul GRATON : « Durant les
premières semaines, vous serez encadrés par du personnel militaire français et
malien et par la suite vous deviendrez autonomes avec vos traducteurs maliens
et coordinateurs militaires. Je vous souhaite une bonne installation, et à très
vite sur le terrain des opérations maliennes !!! »
Arnold KRUPP : « Et bien je vois que
nous allons avoir fort à faire ici !!! »
Alix TENROC : « Oui. Nous allons
préparer notre première sortie demain avec vos soldats… »
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